Biographie
Diplômé de l’École de sculpture sur bois de St-Jean-Port-Joli en 1984 et bachelier en art, majeure en sculpture de l’Université Concordia en 1991, Marc-André Gendron a un parcours des plus variés.
Il a participé à plusieurs expositions collectives et solo dont : Mouvement de courants; sculptures flottantes en 2010 et 2011, sur le Lac Gagnon à Val-des-Lacs.
Geneviève Mercure, sa conjointe, et lui furent sélectionnés pour plusieurs projets de médiation culturelle. En 2013, ils ont réalisé deux bancs artistiques pour la Municipalité de St-Faustin-Lac-Carré ainsi que dix panneaux « poético-ludiques » installés le long de la piste cyclable entre Val-David et Val-Morin . Dans la même veine, ils ont réalisé une œuvre murale pour la maison de la famille de Ste-Adèle.
Les deux artistes ont créé un banc-sculpture en forme de chemin de fer qui est dans les quinze municipalités de la MRC des Laurentides. Cette œuvre sert d’image identitaire pour la route des Belles-Histoires de cette MRC.
L’œuvre la plus récente est une sculpture en hommage à l’Association faune et flore de Val-des-Lacs ainsi qu’à Gaston Miron: œuvre monumentale en bois installée dans le jardin des bureaux municipaux de Val-des-Lacs.
Démarche artistique
Tout au long de son parcours en arts visuels, les œuvres de Marc-André Gendron ont sans cesse été reliées à des comportements de l’humain dans la société, d’un point de vue métaphorique, narratif ou ludique.
Ses premières œuvres à l’adolescence furent un recueil de caricatures où se retrouvaient des personnages dans diverses situations. Objet d’une publication artisanale, ce travail en 2D l’amena vers le 3D en bois à Saint-Jean-Port-Joli. Passionné de sculpture, Il a approfondi ses connaissances à l’université où le milieu urbain influença ses recherches. Son travail prit alors une facture plus conceptuelle.
Sa quête d’authenticité le ramena vers l’interprétation de la forme humaine. Son œuvre étant dans l’ensemble à une échelle plus intime, il se mit à explorer l’espace mural par des collages : un amalgame d’objets trouvés et de personnages sculptés. Une unification de paradoxes qui varient entre le tragique et l’ironique, le grand côtoyant le petit, illustrant quelques rapports de force entre humains.
Ces dernières années, ses créations ont été majoritairement des collaborations avec une autre artiste, Geneviève Mercure, orientées vers des projets de médiation culturelle. De ce fait, la facture visuelle a changé mais l’aspect ludique est encore présent.
Que ce soit par l’illustration de rapports de force entre humains, ou inspirées d’un lieu et de son histoire, ses sculptures créent un parallèle entre le jeu, l’assemblage, l’association et le sens des matériaux, en rapport avec l’image créée.