Biographie
Née à Montréal, Francine Ménard s’inscrit au Cégep du Vieux-Montréal en arts plastiques et poursuit ses études à l’École de sculpture de St-Jean-Port-Joli en 1973.
Après dix années de collaboration avec des artistes de la région, elle retourne à Montréal pour des études en arts visuels et se joint à l’atelier Joly. Elle enseigne la peinture, la sculpture et les arts plastiques.
A Chambly, elle ouvre un centre de création et de diffusion: Galerie d’art de la Maison Allard. Elle organise des expositions individuelles, collectives, des journées jazz et poésie.
Elle poursuit sa formation en arts visuels à l’UQAM, à l’Université de Sherbrooke et fait des stages de perfectionnement en céramique, fonderie d’art et en Art-thérapie.
Elle expose depuis 1979 lors de différents événements au Québec: Les Journées de la Culture, 2012-2020; Galerie d’Art de la Maison Allard, Chambly, 2012-2020; Nature et Tradition, Grenville-sur-la-Rouge, 2021; Nature et Création, Vignoble Côtes d’Ardoise, Dunham, 2016-2020; Vignoble Côte de Vaudreuil, 2017-2019; Atelier La Coulée, Pointe St-Charles, 2019; Fête du bois flotté, Ste-Anne des Monts, 2020 et La Grotte des Fées, St-Léandre, 2021.
Elle participe à plusieurs symposiums de sculpture en direct et au monument « Clochards célestes » de PierYves Angers.
Co-fondatrice d’ateliers multidisciplinaires, d’une boutique d’arts, d’un centre d’art et d’un centre de création et de diffusion, elle est aussi auteure d’un répertoire d’artistes et d’artisans (es) de Montmagny à la Péninsule Gaspésienne en passant par les Îles de la Madeleine, "Le Lien", publié en 1981.
Démarche artistique
Francine Ménard est plongée dès son jeune âge dans l’art dramatique, les personnages de théâtre et la musique, ce qui alimente le visuel de son imagination.
À la suite d’un accident de la route en 1972 elle meuble sa convalescence en peignant une série de tableaux où des gratte-ciels explosent et des chemins s’envolent. Sa route du visuel est désormais irréversible.
Elle s’établit à Saint-Jean-Port-Joli, milieu propice à la création et à l’échange entre différentes disciplines et s’exprime dès lors au travers de la sculpture. Elle récupère des bois de grève pour en faire des sculptures et devient sculpteure de « dépôt fluvial » et de « personnages contemporains ».
Elle évolue dans l’univers de la sculpture, c’est son moyen de s’exprimer, peu importe les matériaux. Elle sculpte en toute liberté et crée dans le silence de son atelier.
Ses créations s’articulent à partir de la mémoire de ses transformations émotives : Des visages, des personnages sculptés, modelés, coulés... des rondes-bosses, des masques...surgissent de sa mythologie, de ses croyances et de ses incertitudes.
Elle poursuit, depuis 1973, sa légende digne et fidèle à elle-même en créant des présences en bois, en argile, en béton, en métal, en papier et en mots…en taille directe et au-delà…miniature….
« Immortaliser le sorcier de l’être pour en créer une présence… »