Né à Shawinigan et résidant à Georgeville, Québec, Jean-Guy Martel a commencé sa pratique d’artiste sculpteur en 2005 à Montréal. Il s’est formé en suivant les cours de Geneviève Forest en modelage de l’argile en 2005 et 2006, de Jean-Louis Émond en perfectionnement sur modèle vivant de 2014 à 2016 et surtout avec Jacques Bénard de 2008 à 2018 comme membre de l’Atelier 448. Il s’est perfectionné au cours d’ateliers intensifs comme ceux du Musée du Bronze (Vieux Montréal) ou de l’École d’été́ des arts visuels (Mont-Laurier). Depuis 2008 il participe à des expositions collectives au Québec et en Ontario et a présenté sa première exposition solo en 2017 à la galerie Renée-Blain à Brossard. Il est représenté par la Galerie Robert Johnson à Magog depuis 2021. Après avoir expérimenté la taille de la pierre, il a préféré la technique du modelage qui permet spontanéité et ductilité. Ses techniques et matériaux de prédilection sont l’argile, le plâtre, le bronze à froid, l’hydrostone et la résine. Membre du Conseil de la sculpture du Québec et de l’association d’artistes Art’M de Magog, il est aussi impliqué dans le collectif d’artistes Inspirigo pour lequel il tient le rôle de collaborateur en muséologie et en médiation culturelle.

Par la sculpture, Jean-Guy Martel s’exprime autour de la plastique du corps en mouvement qui permet de traduire l’émotion de la vie elle-même. Pour lui qui est adepte de l’esthétique de l’inachevé (non finito), Rodin reste l’artiste le plus inspirant avec son élève le plus fameux : Bourdelle. C’est la nature humaine, la communication sensible et les défis de notre humanité́ contemporaine qui l’inspirent. Il a créé́ une série récente de mains, qui évoque le pouvoir de transcender les relations humaines et la relation à la planète. Son processus créatif est issu d’un désir de découvrir ce qui se cache à l'intérieur de la matière brute. Il travaille la terre avec ses mains qui le guident pour révéler les formes dans la matière : faire émerger de l’argile un corps qui va toucher, questionner, émouvoir ceux qui regardent l'œuvre terminée. Pour lui, créer c’est donner la vie, le mouvement, l'âme à̀ ce matériau inerte. Sculpter est une façon d'être profondément vivant, de s’exprimer et d’entrer en relation avec ceux qui regardent ses œuvres.