Biographie
Geneviève Mercure est bachelière en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal et diplômée de l’école de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli. Elle compte plusieurs expositions individuelles et collectives à travers le Québec. Elle investit régulièrement l’espace public, notamment en créant une œuvre d’art dans le cadre de l’intégration des arts à l’architecture à Prévost. De plus, elle participa à différents symposiums de sculpture dont les œuvres font partie d’un circuit culturel à Boisbriand et Lac-Mégantic.
Depuis 10 ans, elle a réalisé plusieurs projets de médiation culturelle; entre autres une œuvre d’art public installée sur la passerelle-des-arts à Mont-Tremblant et grâce à une bourse de Culture pour tous, un projet nommé Point d’eau qui avait comme objectif de sensibiliser les jeunes à l’importance de l’eau potable.
Fascinée par l’eau comme espace de présentation, en 2012, elle participa à l’exposition L’art à flot organisée par le centre Zocalo de Longueuil : une exposition d’estampes éphémères flottant sur le lac. En 2010 et 2011, elle organisa avec le collectif Art-Ancrage l’événement intitulé Mouvements des courants; sculptures flottantes sur le lac Gagnon à Val-des-Lacs.
En 2017, elle fut sélectionnée avec Marc-André Gendron pour concevoir le signe identitaire de la Route des belles Histoires, portion MRC Laurentides, en créant un mobilier urbain installé dans chaque village. De nouveau avec M. Gendron, elle fut retenue en 2019 pour un autre projet de sculpture nommée Train de vie installée à la halte routière de La Macaza. Puis elle participa à l’événement Stations éphémères en 2020 et 2021.
Démarche artistique
Les créations de Geneviève Mercure s’inspirent du pont, structure architecturale universelle et riche de significations. Le pont permet la traverse d’une étape vers une libération potentielle. Il est un point de rencontre entre deux circulations : l’eau d’une part, les humains de l’autre. Ce lieu de passage devient un support pour parler de déplacement, de survie, d’adaptation, d’environnement et d’eau. Il est la représentation du lien entre deux choses, de la communication entre deux lieux. Il l’intéresse tant au niveau visuel, dans sa structure, qu’au niveau symbolique.
En continuité avec la thématique du pont, le bagage est devenu son point d’ancrage.
Interpellée par la fragilité et la ténacité chez les êtres et les matières qui l’entourent, elle cherche les motivations qu’ont les gens à changer de lieu. Inspirée par les déplacements des humains, elle crée des œuvres autour de l’idée du bagage humain, de l’apport de la culture venue d’ailleurs, que l’individu cherche à conserver et qui s’intègre à la culture de la communauté d’accueil. Elle est une artiste, une voyageuse et une curieuse. Elle a toujours pris intérêt à la connaissance des différentes cultures et différents bagages de vie pour le partager à sa manière.